vendredi 10 octobre 2008

Un voyage qui pratique la dureté


Roissy CDG 9h30.

On se retrouve avec Berger, nos sacs sont enregistrés et nous attendons patiemment notre vol pour Frankfort initialement prévu pour 11h30.
Première bonne nouvelle de ce fameux voyage notre vol a du retard, mais on ne sais pas combien de temps on va attendre, tout ce que nous savons c'est que notre vol Frankfort-Nagoya décolle à 14h30.
Après 2h d'attente, on part enfin vers l'Allemagne et bien évidemment on arrive à 14h30. Nous traversons l'aéroport de Frankfort qui est énormément long (nous avons quand même du prendre une sorte de métro pour aller d'un terminal à l'autre) et bien sur nous ratons notre vol (SUPER !).

Dès lors des grosses queues sont apparues sur plusieurs bureaux Check in, pour pouvoir modifier les itinéraires des malheureux comme nous. Après plusieurs queues et 2h30 d'attente nous arrivons enfin à atteindre le bureau approprié. La charmante hôtesse (sauf quand elle parle allemand) nous a donné un vol vers Tokyo qui partait dans la soirée ainsi qu'un bon de 20 euros pour deux pour manger dans l'aéroport. C'est ainsi que nous nous sommes réconfortés devant un bon Macdo en face des pistes.



Ensuite nous nous sommes mis en chasse d'une borne internet pour joindre notre correspondant japonais sur place afin de prévenir de notre retard, nous avons finalement trouvé une borne samsung gratuite (d'après l'allemande, ce qui s'est avéré être faux!!) Heureusement, une australienne avait payé pou
r 1h et ne savait pas comment le stopper. Nous avons donc squatté son compte pour envoyer un mail à Kyoko sachant qu'on ne pourrait pas lire la réponse tout de suite vu qu'il était 3h du mat' au Japon.

20h30, nous décollons vers Tokyo, nous avons passé la première majeur partie du trajet à bouffer et a boire (l'apéro notamment) servi par la charmante Mélanie (la seule non-japonaise du staff). La deuxième partie du trajet c'est surtout passée en terme de steak (surtout pour Berger). (coller un steak = commater)

Une fois arrivés à Tokyo nous avons juste eu le temps de récupérer les bagages, ré-enregistrer et partir vers Sendaï. Dans l'avion l'hôtesse nous a bien conseillés (juste à nous deux) de lire le fascicule de secours (typique d'avions) que nous avions déjà lu deux fois il faut dire... Tout ça parce qu'on est des gaijins.

Nous arrivons à 17h55 à Sendai, il fait déjà nuit noire. C'est un petit aéroport mais nous trouvons tout de même une borne internet grâce à une hôtesse d'information (la dernière fois que nous trouvons un(e) japonais(e) qui parle anglais... et encore si on peut appeler ça de l'anglais). Nous avons juste le temps de lire le message de Kyoko qui nous indique qu'un membre du staff nous attends à la gare de Sendai à 19h et d'envoyer en détresse un message de réconfort (nous avions moins 10min de connexion et nous avons utilisé 6 bonnes minutes à comprendre comment débloquer le clavier que nous avions mis en mode caractère japonais) à nos familles respectives.

Nous avons ensuite rejoins la gare ferroviaire de l'aéroport et nous avons trouvé bizarrement rapidement comment acheter un billet à une borne où tout est en japonais...

Ensuite nous avons fait la queue pour rentrer dans le pseudo train de banlieue (ça nous a manqué la montée, parisienne, dans le train en mode bousculements...)

Bizarrement ces trains sont nickels, aucunes griffures sur les vitres qui indiquent "93 en force" ou de traces de marqueurs vraiment NICKEL.

Nous arrivons à la gare où nous retrouvons le membre du staff. Nous allons ensuite à l'international House (notre maison) en taxi. Un super taxi (Japaneese car... toyota) avec une banquette en moumoute (surement de l'ours polaire).

Nous arrivons ensuite à la maison où on nous explique des trucs, on fait un tour des chambres qui sont vachement grandes (en fait) (nous dirons 15 à 20 m² à vue d'oeil) et biens fournies en terme de meubles. Nous avons enfin pris l'apéro pour fêter notre arrivée !!! D'ailleurs les bières de blé sont immondes !



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